Le curage d’un bâtiment ou partie de bâtiment est assimilé à une démolition partielle puisqu’il met à nu un édifice, ne laissant que sa structure.
En effet, le curage consiste à ôter tous les éléments non constructifs du bâtiment tels que des installations techniques, des revêtements de murs ou de sols, des cloisons, des menuiseries, etc., et ce, par la méthode de percussion, par hydrodémolition ou scarification.
Le curage doit intervenir avant une opération de démolition totale ou partielle ou des travaux de rénovation ou de réhabilitation d’envergure.
Si le curage intervient après un retrait de matériaux et produits contenant de l’amiante, et ce, même après des examens visuels et des mesures d’empoussièrement conformes, sa réalisation peut provoquer un nouveau risque amiante sous la forme d’une présence de résidus d’amiante ou d’une concentration de fibres d’amiante dans l’air dépassant le seuil réglementaire.
En effet, les éléments non constructifs retirés, tels les bétons, peuvent avoir été contaminés par l’amiante.
Il est donc essentiel après un curage dans ce contexte de mettre en œuvre un repérage amiante après curage, une expertise qui réévalue le risque professionnel amiante afin de protéger les travailleurs qui doivent poursuivre le chantier.